Merci pour la jetée au milieu de la
mer, pour la pleine lune, pour le repas végétarien cuisiné toute
la journée, pour les petits canards en plastiques sur la tarte aux
pommes, pour la salle montée exprès d'un bout à l'autre, pour
Adelys en première partie, pour le grand silence dans la salle, pour
la joie débordante de retrouver Louise et JL et de se jeter ensemble
à nouveau là-dedans, merci pour la version improvisée du Partisan,
pour les compotes à la fraise du petit dej, pour les chants de toute
la salle sur Terre d'Oubli, qui s'élevaient au fur et à mesure que
je grimpais les marches des gradins, les bruits de clefs, la guitare
dans l'ampli, les fleurs trouvées près de la plage et accrochées
dans mes cheveux , s'y fondant dans la même couleur, merci pour le
Géant qui déployait ses grands bras et son sourire lumineux, pour
Tibô qui comprenait mes indications sonores avec les yeux quand je
n'avais plus de mains pour les dire, merci d'avoir reçu ces deux
heures déroulées, traversée de chansons sans cesse recousues
ensemble, chose qui se réveille et qui renait quand on souffle
dessus, quand on entre à l'intérieur, merci de nous avoir
accueillis avec toutes ces histoires, toutes ces créatures qui
habitent dedans, tout ce paysage déroulé, changeant, traversé,
encore une fois.
VOILA MERCI BREHAL DE CET ACCUEIL
FOUFOU ET AH OUI DÉSOLÉE D'AVOIR DIT QUE TU ETAIS EN BRETAGNE ALORS
QUE TU ES NORMANDE, j'ai eu de la chance qu'on ne me lance aucune
compote suite à cette bévue, c'est vrai qu'en y reflechissant j'ai
vu de nombreuses vaches normandes, mangé de la tarte aux pommes
normande, et que Louise a du demander s'il y avait pas du beurre salé
par hasard. Moi, j'avais lavé ma géographie dans l'idée de courir
vers la mer, et c'est d'ailleurs aussi un des souvenirs que je vais
garder de toi, Brehal, à cause de mon goût des horizons et de de
l'air et du bruit de l'eau, à cause du sable encore dans mes
chaussures, je vais garder les visages, les rencontres, le silence,
les émotions de chaque phrase chantée et de chaque note entendue,
mais aussi le souvenir de tes vagues lourdes et joueuses, on se
remplissait les poumons comme pour crier mais tout ce qu'on faisait
c'était se taire, en regardant les vagues se dérouler vers nous
l'une après l'autre, et qui nous faisaient reculer en riant, parce
qu'elles venaient chercher à nous mordre les pieds, comme un petit
chiot.
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