je délaçais mes chaussures et je m'avançais sur le fil tout juste déroulé de ma petite pelote de chansons, essayant de garder l'équilibre.
Le bois grinçait sous mes pieds nus. Vous étiez tout près. Je venais
vous renifler. J'avais respiré un grand coup et dévoilé des chansons
neuves, à peines nées. Chansons juste au bord, chansons de sources et de
géants, terres germées, statues étonnées. Mes vieilles chansons
avaient mis une nouvelle parure et paradaient pour cacher leur
inquiétude. D'autres, portées depuis longtemps, avaient un gout familier
et rassurant. Mes reprises avaient toutes débordé, comme du lait sur le
feu.
Ma voix résonnait parmi le bois. Je me sentais comme sur un bateau. Jour après jour, je prenais le rythme des vagues, à tel point que maintenant, débarquée, je ne sais plus trop bien marcher sur le sol stable.
Alors, merci vraiment Bijou, et à bientôt, ah ça, oui.
Ma voix résonnait parmi le bois. Je me sentais comme sur un bateau. Jour après jour, je prenais le rythme des vagues, à tel point que maintenant, débarquée, je ne sais plus trop bien marcher sur le sol stable.
Alors, merci vraiment Bijou, et à bientôt, ah ça, oui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire