31 mars 2018

MERCI BREHAL !!




Merci pour la jetée au milieu de la mer, pour la pleine lune, pour le repas végétarien cuisiné toute la journée, pour les petits canards en plastiques sur la tarte aux pommes, pour la salle montée exprès d'un bout à l'autre, pour Adelys en première partie, pour le grand silence dans la salle, pour la joie débordante de retrouver Louise et JL et de se jeter ensemble à nouveau là-dedans, merci pour la version improvisée du Partisan, pour les compotes à la fraise du petit dej, pour les chants de toute la salle sur Terre d'Oubli, qui s'élevaient au fur et à mesure que je grimpais les marches des gradins, les bruits de clefs, la guitare dans l'ampli, les fleurs trouvées près de la plage et accrochées dans mes cheveux , s'y fondant dans la même couleur, merci pour le Géant qui déployait ses grands bras et son sourire lumineux, pour Tibô qui comprenait mes indications sonores avec les yeux quand je n'avais plus de mains pour les dire, merci d'avoir reçu ces deux heures déroulées, traversée de chansons sans cesse recousues ensemble, chose qui se réveille et qui renait quand on souffle dessus, quand on entre à l'intérieur, merci de nous avoir accueillis avec toutes ces histoires, toutes ces créatures qui habitent dedans, tout ce paysage déroulé, changeant, traversé, encore une fois.

VOILA MERCI BREHAL DE CET ACCUEIL FOUFOU ET AH OUI DÉSOLÉE D'AVOIR DIT QUE TU ETAIS EN BRETAGNE ALORS QUE TU ES NORMANDE, j'ai eu de la chance qu'on ne me lance aucune compote suite à cette bévue, c'est vrai qu'en y reflechissant j'ai vu de nombreuses vaches normandes, mangé de la tarte aux pommes normande, et que Louise a du demander s'il y avait pas du beurre salé par hasard. Moi, j'avais lavé ma géographie dans l'idée de courir vers la mer, et c'est d'ailleurs aussi un des souvenirs que je vais garder de toi, Brehal, à cause de mon goût des horizons et de de l'air et du bruit de l'eau, à cause du sable encore dans mes chaussures, je vais garder les visages, les rencontres, le silence, les émotions de chaque phrase chantée et de chaque note entendue, mais aussi le souvenir de tes vagues lourdes et joueuses, on se remplissait les poumons comme pour crier mais tout ce qu'on faisait c'était se taire, en regardant les vagues se dérouler vers nous l'une après l'autre, et qui nous faisaient reculer en riant, parce qu'elles venaient chercher à nous mordre les pieds, comme un petit chiot.

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