Tu peux aller voir l'exposition consacrée à ROUGE ZOMBIE dans ta médiathèque ! A partir du vernissage (aujourd'hui à 16h30) et jusqu'à la fin du mois, tu peux venir coller le nez sur les vitres et voir mes personnages d'encre se réveiller, rajouter des dents dans leur bouche, ou s'asseoir à l'envers sur des sièges d'avion.
J'eusse aimé moi aussi trainer mes chaussettes dépareillées au vernissage mais je t'envoie ces mots de loin, depuis Paris et les dernières retouches des dernières planches.
Par contre tu pourras y trouver la radieuse Fany, l'éditrice qui a eu
cette folie éclairée d'embarquer avec moi dans cette aventure de zombie
végétarienne. Elle pourra te raconter comment on a tissé ça ensemble, et
comment hier dans un café j'ai failli gâcher six mois de travail au
moment de tout rendre, en renversant un encrier plein sur l ensemble de
mes planches.
Tout le bar autour, qui avait suivi ce qui se passait parce qu on parlait fort, s'est figé comme dans chat glacé. On a respiré, pas crié, rattrapé ce qui était rattrapable, accepté de recommencer le reste. On a décidé que c'était un jour de mains maladroites et qu'on allait tout arrêter tout de suite. Je sais pas si c'est toujours autant d'aventures de faire une BD mais dis donc. Heureusement la plupart de l'encre avait coulé sur quelques planches, sur des zones blanches ou des dessins pas difficiles a refaire. Dans les films de pirates, c' est toujours les derniers moments de la traversée, ceux où on voit la terre dans la longue vue, où les dangers sont plus aigus. Je retiens la leçon et avance maintenant avec l'épée et la patience à portée de main.
Bisous Podensac, si tu vas voir tu m'envoies un mot et des photos? Je trinque avec toi avec mon long bras qui traverse la france, entre dans ta médiathèque, fais un tching inaudible, boit une coupe de mousseux invisible.
Tout le bar autour, qui avait suivi ce qui se passait parce qu on parlait fort, s'est figé comme dans chat glacé. On a respiré, pas crié, rattrapé ce qui était rattrapable, accepté de recommencer le reste. On a décidé que c'était un jour de mains maladroites et qu'on allait tout arrêter tout de suite. Je sais pas si c'est toujours autant d'aventures de faire une BD mais dis donc. Heureusement la plupart de l'encre avait coulé sur quelques planches, sur des zones blanches ou des dessins pas difficiles a refaire. Dans les films de pirates, c' est toujours les derniers moments de la traversée, ceux où on voit la terre dans la longue vue, où les dangers sont plus aigus. Je retiens la leçon et avance maintenant avec l'épée et la patience à portée de main.
Bisous Podensac, si tu vas voir tu m'envoies un mot et des photos? Je trinque avec toi avec mon long bras qui traverse la france, entre dans ta médiathèque, fais un tching inaudible, boit une coupe de mousseux invisible.
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